Gouvernance Informatique
Un texte ancien dit : « Si gouverner, c’est prévoir, c’est agir pour l’avenir, qui seul dépend de nous, plutôt que pour le présent, qui, enfant du passé, n’est pas plus en notre pouvoir dès qu’il vient de naître. ».
Ainsi pour la gouvernance informatique, nous essayerons de fabriquer le futur plutôt que s’attarder sur le présent. « Ambitieux » me direz-vous. En fait c’est surtout bien plus dur qu’il y parait de s’affranchir du passé et du présent.
Comme toutes les autres gouvernances, sans y prendre garde nous nous retrouvons souvent engluer dans les tâches et des problématiques concrètes, immédiates et très terre-à-terre. Il convient alors d’essayer de se soustraire au maximum de cette immédiateté pour flirter avec les hauteurs de la vision à long terme.
Bien sûr l’architecture du SI est importante, mais la gouvernance doit prendre en compte également l’avenir des équipes, des fournisseurs ou sous-traitants, des budgets et des investissements à venir.
La gouvernance doit proposer des méthodologies (comme l’agilité), des solutions, des routes à prendre tout en impliquant les équipes et les participants. C’est souvent un équilibre très compliqué que de déléguer tout en soutenant et en s’assurant que les bons choix sont faits sans tomber dans l’interventionnisme.
Dans une équipe et/ou une structure restreinte, le manager a souvent un rôle d’homme-orchestre et si ces casquettes sont très souvent claires pour lui, ce n’est pas forcément évident pour ses collaborateurs.